10 anecdotes sur la Seconde Guerre mondiale

10 anecdotes sur la Seconde Guerre mondiale

C’est une partie de l’histoire qui revient souvent dans les programmes d’histoire au collège et au lycée. Il est difficile aujourd’hui de ne rien savoir sur cette guerre qui a façonné le monde et l’Europe actuels. Mais histoire de lui enlever sa touche dramatique, on vous a sélectionné quelques anecdotes insolites sur la Seconde Guerre qui vous feront sûrement sourire.


En France


Pigeons photographes


Cette insolite technique de repérage du terrain existait déjà avant la Seconde Guerre mondiale, mais c’est au cours de cette dernière que la méthode est devenue très importante. On fixait un appareil photo aux pigeons pour avoir des prises de vue aérienne (discrètes !) du terrain ennemi. Cette technique a notamment permis de choisir les plages de Normandie pour le débarquement.



Les câbles de la Tour Eiffel

C’est l’une des histoires les plus amusantes qui ait marqué la Seconde guerre mondiale. Les Allemands venaient d’envahir Paris, et naturellement Hitler veut envoyer un message fort aux Français. Mais c’était sans compter le message fort que les Résistants voulaient lui envoyer. Un petit groupe de la Résistance parisienne a donc coupé les câbles des ascenseurs de la Tour Eiffel pour empêcher Hitler d’y grimper. Et face aux 1665 marches, il a effectivement préféré renoncer.


La date du débarquement

Le débarquement sur les plages normandes était initialement prévu pour le 5 juin. On pourrait croire que la date finale du 6 juin est liée à une question géopolitique hyper importante ! Mais pas du tout : il y a juste eu une mauvaise météo ce jour-là. Donc reporté au 6.


Le fameux GI accroché à l’église

On connaît tous l’histoire de ce fameux GI dont le parachutage a un peu raté. La nuit du 5 au 6 juin 1944, les Américains veulent prendre possession de Sainte-Mère-l’Eglise, un village à une dizaine de kilomètres de la plage du débarquement. L’un des avions volent plus haut que les autres, et larguent les parachutistes au cœur du village et non dans sa périphérie. Parmi eux, John Steele. Accroché à l’église de la commune, il feint d’être mort pour éviter qu’on ne lui tire dessus. Il est détaché quelques heures plus tard par les Allemands, fait prisonnier, et s’évade trois jours après. Un livre et un film ont été consacrés autour de cette fameuse nuit, et ont fait de ce parachutiste un héros !


Mais on ignore souvent que ce jeune homme ne fut pas le seul à se retrouver accroché à l’église : Kenneth Russell aussi. Et selon les dires de ce dernier, si lui et le héros de Sainte-Mère-l’Eglise sont encore en vie, c’est grâce au sergent John Ray. Celui-ci a atterri juste à côté de l’église et s’est fait immédiatement abattre par un Allemand non loin de là. Mais dans un dernier souffle de vie, il tire sur l’ennemi avant que celui-ci n’abatte ses deux compagnons accrochés à l’église.



Le textile

Les pénuries de textile en France pendant la guerre ont donné lieu à des inventions un peu étranges. Par exemple, on utilisait des rideaux pour improviser un tailleur, ou alors on prenait des cheveux pour fabriquer des pantoufles.

On comprend mieux pourquoi les zazous étaient détestés à ce moment.


La fête des mères

De plus en plus de gens savent que cette fête censée célébrer la mère et les sacrifices qu’elle fait pour ses enfants est née sous le régime de Vichy, et de l’esprit de Pétain. Mais pour aller encore plus loin, il faut se rappeler que pendant la guerre, la femme a un rôle avant tout de génitrice d’une race noble, la race française. En gros, la fête des mères, c’est de la propagande qui cloisonne la femme à son rôle de mère. Pensez-y à la fin du mois…


La peinture des jambes

Jusqu’à maintenant à la rédac, on se demande quel était l’intérêt de se peindre les jambes pendant la guerre ! Certes, ça donne l’impression de porter des bas noirs satinés, mais ça ne protège absolument pas du froid… Non vraiment on ne comprend pas ; pour le coup c’est trop insolite pour nous.


A l’étranger


William Hitler

William Hitler était le neveu de ce cher Adolf. Pas très convaincu par l’idéologie nazie de son oncle, William a combattu aux côtés des Britanniques pendant la guerre, et a fait changer son nom de famille après la guerre pour éviter les quiproquos, les railleries et les potentiels passages à tabac.


Le salut nazi américain

Pendant très longtemps, les Américains faisaient un salut identique au salut nazi pour porter allégeance à leur drapeau. Juste imaginer ça, c’est déjà assez insolite pour donner envie de rire. Naturellement vu ce qu’avait fait l’idéologie nazi de ce geste, ils ne pouvaient se permettre de le répéter après la guerre. Roosevelt a alors instauré la main droite sur le cœur en remplacement du salut de Bellamy.


La création du Nutella

C’est une histoire insolite qu’on connaît peu, mais la fameuse pâte à tartiner italienne de Pietro Ferrero a été largement favorisée par les circonstances de la guerre. Face à la flambée des prix des fèves de cacao, Pietro Ferrero cherche un nouvel aliment pour ses enfants qui souffrent de malnutrition. Il a donc l’idée d’utiliser les noisettes, qui poussent abondamment dans la région, et les mêler à de l’huile végétale, du sucre, du lait écrémé en poudre et un peu de poudre de cacao pour obtenir une sorte de pain au chocolat. Et bien sûr les enfants ont adoré !


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