13 Fév Les anciens métiers de paris
Si vous pouviez sauter dans une machine à remonter le temps, et revenir dans le Paris d’il y a 100 ans, vous vous retrouveriez dans un univers complètement différent du nôtre, et surtout où les activités des Parisiens n’ont clairement rien à voir avec le métro-boulot-dodo. Que faisaient les Parisiens du siècle précédent pour vivre ? On répond tout de suite avec une liste des vieux métiers parisiens.
Les vieux métiers parisiens qui existent encore
Histoire que le choc ne soit pas trop violent, on va commencer avec quelques métiers que vous devez connaître, parce que ces métiers existent encore aujourd’hui. Ces métiers sont donc ancrés dans le paysage parisien, et portent en eux des traits de la culture, du patrimoine et des traditions de Paris
Les métiers qui font carte postale
Bouquiniste
Métier qu’on ne présente plus, parce que vous les avez forcément croisés ces gens devant des présentoirs en bois verts.

Boulanger
Leur boutique c’est la maison de sucre de Hansel et Gretel (mais là pas de sorcières en vue).

Marchand de journaux
Aujourd’hui les marchands de journaux sont souvent dans des kiosques parisiens ou des librairies spécialisées, mais auparavant, pour exercer ce métier, un vélo et une bonne condition étaient nécessaires.

Chanteur de rue
De la rue certains sont passés au métro, mais les chanteurs urbains existent toujours et étaient là bien longtemps avant.

Les vieux métiers qui font encore notre quotidien
Conducteur de bus
Le bus parisien existe depuis fort longtemps, mais comme vous pouvez le voir sur la photo, on est loin du style des bus vert turquoise de la RATP.

Marchand de fleurs
Comme quoi, proposer des fleurs aux passants ou aux clients de terrasses de restaurant n’a rien de nouveau.

Tailleur de pierres
C’est un métier auquel on ne pense pas forcément parce qu’il exige un savoir-faire loin du digital et autres compétences plus en vogue, mais les tailleurs de pierre existent toujours. Et si vous souhaitez en rencontrer un et le voir travailler dans son atelier, nous avons la sortie insolite parfaite pour vous.

Forain
Les fêtes foraines d’aujourd’hui sont beaucoup plus colossales que les précédentes, mais les forains exercent eux aussi un métier culte du paysage parisien.

Marchand de jouets
Ce métier existe encore aujourd’hui, mais n’a rien à voir avec sa forme ancienne, comme vous pouvez le voir sur cette photo.

Marchand de boisson
Là aussi, on pense immédiatement aux vendeurs de bouteille d’eau dans les rues de Paris. Apparemment, traverser la capitale donnait déjà soif 100 ans auparavant.

Marchand de glace
Aujourd’hui comme avant, ils font le bonheur des enfants.

Tondeur de chiens
On les retrouve plus volontiers dans les salons de toilettage de nos jours, mais un siècle plus tôt, votre boule de poils se serait fait pomponner dans la rue.

Rémouleur
Le rémoulait se chargeait d’aiguiser les lames des passants ou des restaurateurs. Un métier qui peut toujours servir, même s’il faut bien reconnaître que nous utilisons de moins en moins de lames dans le cadre du travail.

Prostituée
On dit souvent de la prostitution qu’il s’agit du plus vieux métier du monde. Et Paris n’échappe pas à la règle. Certains quartiers parisiens sont même réputés pour leur passé lié à la prostitution et aux maisons closes. Si vous remontez 100 ans auparavant, près de 20% des femmes sont prostituées à Paris. Et si vous voulez en apprendre plus sur l’histoire de la prostitution, découvrez vite notre balade insolite Cocotte, lanterne rouge et volets clos.

Les vieux métiers parisiens qui ont disparu
Les vieux métiers du « service public »
Allumeur de réverbère
Longtemps, bien longtemps avant EDF, il fallait allumer les réverbères parisiens manuellement à la tombée de la nuit. Et c’est un allumeur spécialisé qui s’en chargeait.

Le cueilleur d’orphelins
Métier un peu ingrat qui consistait à ramasser les vieux mégots de cigarette. Le cueilleur récupérait les restes de tabac pour les revendre.

Le ramasseur de crottes
C’est un peu dégueu comme métier, mais vu que les voitures quatre chevaux avaient réellement quatre chevaux, il fallait bien ramasser ce qu’ils lâchaient pour éviter que Paris ne soit une vaste étendue de bouses.

Le décrotteur
Le décrotteur était lui aussi très utile, tout comme le ramasseur de crottes, parce qu’il ôtait les restes de bouse de chevaux des chaussures des piétons. Pour mieux comprendre ce phénomène, vous pouvez lire notre article sur le Pont Neuf, premier pont hygiénique de Paris.

Nettoyeur de devantures
Encore un métier fort utile, mais qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui (chacun gère sa devanture comme un grand).

Nettoyeur d’urinoirs
Encore un métier un peu ingrat…

Paveur
Aujourd’hui on a plutôt tendance à goudronner, mais fut un temps le paveur s’occupait des chaussées parisiennes et leur entretien.

Les vieux métiers du retail
La marchande d’arlequins
Alors non elle ne vendait pas des petites poupées déguisées en Arlequin. La marchande d’arlequins revendait simplement les restes des tables bourgeoises ou des restaurants.

Le marchand de feu
Le pauvre devait transporter un énorme foyer pour allumer les cigares et cigarettes des passants qui n’auraient pas de briquet à disposition.
Le marchand de mouron
Le mouron est une herbe comestible hyper pratique, car elle pousse à toutes les saisons et se retrouve un peu partout à Paris. C’est pourquoi on la vendait pour les soupes, ou pour les enfants qui voulaient nourrir les oiseaux dans les parcs.

Marchand de papier à lettre
Dit comme ça, ça semble vraiment mignon comme métier. Ce temps où la correspondance n’était pas encore digitale.

Marchand de colle

Marchand de drapeaux français
Ca peut sembler un peu amusant aujourd’hui de vendre des drapeaux français, sans que ce soit lié aux touristes ou au football, mais 100 ans auparavant, le gens étaient très heureux d’avoir leur drapeau français.

Marchand de plumeaux
Pas vraiment besoin de décrire mais la photo vaut le coup d’œil.

Marchand de lacets
A cette époque, les femmes raffolaient des lacets pour décorer leurs robes, leurs paniers ou leurs chapeaux.

Vendeur d’attrape-mouche
Dans le Paris d’autrefois, envahi par le crottin de cheval et les déchets dans la rue, il y avait beaucoup de mouches. Donc une petite ombrelle qui emprisonnait les mouches était la bienvenue pour pouvoir parler et marcher sans tracas.

Les vieux métiers du service
Raccommodeur de paniers
Les paniers étaient des accessoires de mode à cette époque dans Paris, ceux qui les réparaient aussi.

Poinçonneur
Métier qui a disparu dans les années 70, le poinçonneur compostait les tickets dans les transports en commun parisiens.

Chiffonnier
Le chiffonnier était en quelque sorte un collecteur d’objets de tout type, qu’il revendait ensuite à des entreprises de transformation.

Cocher
On ne présente pas le métier de cocher que vous connaissez naturellement. Néanmoins, si vous voulez savoir pourquoi l’un d’entre eux fut condamné à mort en ce mois d’octobre 1855, il faudra vous joindre à la balade Paris fais-moi peur.

Graisseur de roues
Avant que les véhicules ne soient motorisés, les graisseurs de roues (ou charrons) étaient très utiles pour l’entretien des calèches, des charrettes ou autres moyens de transport avec des roues.

Fort des Halles
Ce métier un peu amusant correspond aux hommes qui déchargeaient les marchandises au marché des Halles. Les Halles sont un quartier très lié à la gastronomie à Paris, que vous pouvez découvrir savoureusement pendant notre balade Saveurs et délices de Montorgueil.

Cordeur de matelas

Les vieux métiers originaux
Ange gardien
Métier un peu amusant aussi : l’ange gardien était chargé d’escorter les clients d’un restaurant ou d’un bar jusqu’à leur domicile. Cela pour éviter les mésaventures avec les brigands.

Aboyeur
Métier un peu insolite qui consistait à déclamer le programme du théâtre.
Loueuse de sangsues
La loueuse de sangsues faisait de la location de sangsues à des fins médicales. Pour les récupérer, elles se mettaient les pieds dans la Seine et attendaient que les sangsues s’y accrochent.

L’arracheur d’ailes
L’arracheur d’ailes se tenaient toujours non loin des cabarets. Son métier était d’attraper un pigeon et lui arracher quelques plumes pour les vendre aux dames qui n’en auraient pas assez pour leurs tenues de soirée.
Acheteur de bouteilles cassées
Il récupérait tout le verre qu’il pouvait pour le transformer en nouveaux objets. C’est l’ancêtre du recyclage du verre.

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